1. |
Grand Totem
03:49
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c'est un jet c'est un saut
c'est un sot de sujet
c'est le jet d'un puceau
un grand totem
un grand totem de particulier
un grand totem un artificier :
je je je je est un sourcier
qui fouaille le ciel
qui vise anamnèse
(to)thème anthème anthèse
selon Jean Tortel
larme de limier
âme de limaille
surgir au cimier
et que tout s'en aille
aïe aïe
non non non
un grand totem
un grand totem de particulier
un grand totem un artificier :
un homme apparaît
plus simple appareil
âprement s'abstrait
et jette au soleil
son exaucement
je salue nuées
je hèle Origène
je prends la semaine
au ciel des Idées
dé dé
non non non
c'est un jet c'est un saut
c'est un sot de sujet
c'est le jet d'un puceau
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2. |
Coucouville
04:32
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sésame baies de myrte graines de pavot
feuilles de menthe pour de lointaines
sur le bleu velours court une flamme en soie vermeille
soufre embrase un innocent babil
premier de corde à sauter l'hippogriffe s'éveille
puis le funambule perd le fil
mé ta phore : le comos promène
un mutin hilare aux abords de la vieille Athènes
branle-bas labial logorrhée les furies cavalent
Mercure échaudé stimule Hercule
le vide est enclos dans la plus véloce des balles
Cupidon brûlé fait la bascule
mé ta phore : la lune de miel
galbe son quartier pour charmer le flot torrentiel
tout doux tout doux doux…
convolons à Coucou-les-nuages
les oiseaux sifflent d'heureux présages
drillantes cohortes des villages… âge… âge...
volons à coucou les nues
convolons à coucou les nues
convolons à Coucou-les-nuages
sésame baies de myrte graines de pavot
feuilles de menthe pour de lointaines
verbum affolé calvaire de bibliomane
qui plonge ses lignes dans le Styx
du songe-fontaine s'est viciée la claire manne
et la chanson déborde de Ptyx
mé ta phore : bibelot bancal
abolis Kairos et Sirius éteint son fanal
tout doux tout doux doux
tout doux doux doux tout doux doux doux doux
tout doudoudoudoudou tout doudoudoudoudoudou
tout doudoudoudoudoudoudou tout doudoudoudoudoudoudoudou
sésame baies de myrte graines de pavot feuilles de menthe
pour de lointaines hyménées dans les nuées de Coucouville
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3. |
Focalisateur
02:38
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ô vieum' ! ô dion' ! cornes d'ab !
ô vieum' ! ô dion' ! cornes d'abon !
cornes d'abon ! cornes d'abon !
ah bon ?
je suis un focalisateur
à midi badent les silences
dans le bois qu'éreinte l'ardeur
Pan rechigne aux correspondances
héron cygne tortue et chien
tout est frappé d'insignifiance
Orphée bafouille un air ancien
puis l'arche muette s'avance
ô vieum' ! ô dion' ! cornes d'ab !
ô vieux mi ! ô diony ! cornes d'abon !
cornes d'abon ! cornes d'abon !
ô vieux midi ! ô dionysies ! ô cornucopie !
nue copie ! nue copie ô !
qui siphonna la profondeur ?
inanes reflets, hiéroglyphes
sur le plan d'eau, miroir trompeur
Pan s'entiche de logogriphes
ô vieum' ! ô dion' ! corne d'ab !
ô vieux mi ! ô diony ! cornes d'abon !
cornes d'abon ! cornes d'abon !
ô vieux midi ! ô dionysies ! ô cornucopie !
nue copie ! nue copie ô !
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4. |
Plume (Absalom!)
04:30
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poids-plume sapience - pioncez, pensées !
Perséphone aux Champs-Elysées
le paraclet passant dans les houppiers
ne visite que les ramiers
soi-plume patience, sapées mes pen
sées - ligoté langue lourde malhabile raide inutile poteau
un chèvre-pied qui grommelle puis trébuche les sabots dans le gruau
Absalom ! Absalom ! mes enfants tissés de mots
Absalom ! Absalom ! vous me trahîtes tantôt
ô qui se gausse, ô qui se gausse ?
qui moque mes ô ?
qui se gausse, ô qui se gausse ? qui moque mes ô ?
le jardin triomphe jusqu'aux nuées
volubiles billevesées
le jardin s'élance sans hésiter
intime de l'illimité
tout le jardin s'élance vers les nu
ées eh eh eh
l'éloquence végétale est issue de la fiente molle d'un oiseau
collusion : plumes et feuilles, deux ramiers enfantent dessous les rameaux
Apeiron ! Apeiron ! je te défierai tantôt
Apeiron ! Apeiron ! le houblon gonfle mes mots
ô qui se gausse, ô qui se gausse ?
qui moque mes ô ?
qui se gausse, ô qui se gausse ? qui moque mes ô ?
un jeu de patience, infini loto
Paraclet coiffe le chaos
soi-plume vacance du cogito
merle moque dans le hameau
sous la chapelle de Saint-Julien du
Sault sot sot sot
poids-plume ça, c'est comme je le dis
soi-plume pa, c'est comme je le dis
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5. |
Coucou
00:51
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...volons à... coucou-les....
convolons à coucou-les-nuages…
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6. |
Bois de V
08:02
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dans le bois de V, focalisateur
regonfle la bulle d'un phylactère
horla ourdi du for intérieur
démon quarantenaire
cogite, arpenteur, à l'heure de Pan
souffre sous l'ardeur de la brasière
Zénith ou Mitan aux poings de fer blanc
écrase sa lumière
hostile est l'allée, stylée, la !
hostile l'allée elle est !
hostile est l'allée, la futaie protège
adonc : y plonger, démon familier
le suit apeuré, en fin de cortège
chemine un chèvre-pied
ce faune adorait les nymphes naguère
en d'autres midis il aurait chanté
de la morsure à son sein, le mystère
aujourd'hui il se tait
(ô nymphes, regonflons des souvenirs divers)
Nous, troupeau épars, sermonne autophore
redoublons d'efforts pour nous rassembler
quand vibreras-tu, petite mandore ?
peste pasteur accablé ;
vaporisation de mon phylactère
au bois miniature, en ce milieu point
de primesautier, de crépusculaire,
loin des frontières, loin
du flux d'Elseneur en la matinée
juniale, loin du pimpant azur
dessous lequel un faussaire, un Protée forgeait un dédale pur...
loin du soir nuptial, fouillant l'onde obscure
impudiquement, le vieux prétendant
rubicond mettra sa grosse figure
dans l'extrême occident !
l'extrême occis dans l'extrême oxydant
l'extrême Oc ci-dans ? six dents ?
si dansent cygnes centrifugues ?
ce signe sans tri fugue ?
vaporisation/centralisation
la frêne-canne cadence
héron ton long guet perché
les naturalistes cueillent
sur un tronc une tortue
les joggeurs pistent, penchés
la maîtresse du molosse
les orbes d'un essoufflé
sur tes tuteurs, en silence
le comestible amendé
de Floride fait statue
musquant l'air de leurs fragrances
peut-être va m'envoyer
sur les Minimes, l'immense
rêveur aux rives fiché
d'une ondée de canidé
une proie pétrifiée par
deux amoureux abouchés
son groß Argos dévoyé
Orphée plonge en son reflet
qui chipote sa pitance
meilleures seront ses feuilles
ce mien basilic regard
pour un jeu de patience
se peut-il que je le rosse ?
dans le bois de V, focalisateur
regonfle la bulle d'un phylactère
horla ourdi du for intérieur
démon quarantenaire…
mashuk s'en va-t-en guerre
mironton mironton mirontaine
mashuk s'en va-t-en guerre
ne sait quand reviendra
ne sait quand reviendra
dans le bois de V dans le bois de V
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7. |
Le V
02:25
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Comprecor vulgus silentum vosque ferales deos
et Chaos caecum atque opacam Ditis umbrosi domus
Tartari ripis ligatos squalidae Mortis specus.
supplicîs, animae, remissis currite ad thalamos novos
le v nous sidère (nous sidère)
il zérogre il bée
nioque avant l'hiver - lumière petit poucet
sabbabababat de brumaire (de brumaire)
essaim photophore (phore)
plongeant dans la vovovorace ouverture du V
Chaos caecum ! chaos caecum ! distance !
roule caverne immense !
nos mains pariétales se posent sur l'abîme !
chaos caecum ! caecum ! vacance !
ce centre nulle part partout me circonfère !
mordue la matière (la matière)
atome a boulé
tout va à Wolo l'eau l'eau (avalées les vanités)
un astre à la gueule (à la gueule)
ERRRRrèbe fidèle (dèle)
rapporte la bababalle aux mains de sa Majesté
Chaos caecum ! chaos caecum ! distance !
roule caverne immense !
ce centre nulle part partout me circonfère !
chaos caecum ! caecum ! vacance !
nos mains pariétales dessinent sur l'éther !
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8. |
Eléattitude
03:11
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elle
elle est
elle était
elle est ailée
elle est ailée ah !
elle est ailée hâte
elle est éléate
elle est éléate l’île
elle est immobile : elle est
passades, filez
avec les étés
au beau milieu du Léthé
sous la nue labile
va Mnemosyne fidèle
il n’est pas de hâte
elle est immobile
elle est éléate l’île
elle
elle est
elle est hâte aile
éléate elle est
éléate elle est notre
éléate elle est notre île
elle est immobile : elle est
distances, ruez
dans l’illimité
au beau milieu du Léthé
l’infini à quai :
l’humble lande de l’idylle
il n’est pas de hâte
elle est immobile
éléate ainsi soit-elle
elle est ailée
elle est éléate
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9. |
Chaode
04:34
|
|||
soudain chaos m’est apparu parfaitement
clair et distinct sous le soleil rien n’est ancien
des ondes cordillère, et le Léthé, indien
l’enfant lance les dés et s’enfuit en riant
l’enfant lance les dés et s’enfuit en riant
je : soi-dit en passant - suis au cœur du kairos
Ariane est ficelée par Zagrée-Dionysos
soudain le chaos se déploie prolixement
inéluctable modalité du vivant
plus que jamais : le BDV : un labyrinthe
pourquoi cet âne brait : « je suis ta seule absinthe ! »
pourquoi cet âne brait : « je suis ta seule absinthe !
les mots n’ont pas de bras et tu es chocolat !
le phénix exaspère un brûlant célibat ! » ?
un cygne alambiqué plongeait dans son reflet
d’Orphée cependant que Narcisse involué
s’éperdait dans les yeux pétroliers des canards
(le rivage agité par la queue des têtards)
(le rivage agité par la queue des têtards)
une île est apparue fomentée des abîmes
l’Atlantique grondait sous le lac des Minimes
parfaitement apparu chaos m’est soudain
rien n’est soleil ancien et clair sous le distinct
s’enfuit lance l’enfant en riant et les dés
cordillère et l’indien des ondes le Léthé
cordillère et l’indien des ondes le Léthé
au coeur du je soi-dit suis en passant kairos
par Zagrée ficelée Ariane est Dionysos
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10. |
Bleu Velours
02:42
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|||
sur le bleu velours court une flamme en soie vermeille
soufre embrase un innocent babil
premier de corde à sauter l'hippogriffe s'éveille
puis le funambule perd le fil
mé ta phore - le comos promène
un mutin hilare aux abords de la vieille Athènes
branle-bas labial logorrhée les furies cavalent
Mercure échaudé stimule Hercule
le vide est enclos dans la plus véloce des balles
Cupidon brûlé fait la bascule
mé ta phore - la lune de miel
galbe son quartier pour charmer le flot torrentiel
verbum affolé calvaire de bibliomane
qui plonge ses lignes dans le Styx
du songe-fontaine ils ont vicié la claire manne
et la chanson déborde de Ptyx
mé ta phore - bibi ! bibi bibelot !
mé ta phore - bibelot bancal
abolis Kairos et Sirius éteint son fanal
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11. |
Bardodo
06:07
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Maître Corbeau fit un vilain petit coin ! Vilain petit coin-coin !
Vilain petit canard devint cygne blanc
Orphée sidérant
de sa Lyre d’Or
le Petit Renard ??
Bardodo ? Barde, un présage !
poids-plume sapient
soi-plume patience
l’imminence d’un ramage
houle l’océan
vacant du silence
L’or dolent d’Eldorada ? rado
Bordées d’impaires paroles
s’en vont lourdement
d’une parabole
verser au V leurs oboles
tandis que le vent
Paraclet rigole
L’ordadalie d’Odnalra ! nalro
Orphéemashuk au B, Shuk au BD, Shuk au BDV
mashuk au fil de l'eau
veille son imago
les ondes d'Ophélie
dodelinent selfie
bercé d'un friselis
birbe-nymphe un visage
loge un aréopage
et valsent les bibis
maître machoucas, drense !
métamorphée, patience !
par ton dernier fredon
tu deviendras chanson
...Orphépiphanie ??
Dermatoglyphe ? un dédale ! Sabir en passant
Horla fantastique !
Bibi hèle une animale : Griffon, Valraven
Chèvre-pied branlant
Soi-plume patient
Paroles-musique ??
De ma faiblesse, hippogriffe
fidèle dada
sois la plume et frôle
l’énigme du logogriphe
du BDV à
Saint-Julien du Sault - Le
barde du Bardo a dé bobobordé !
poids-plume!
babil!
totem!
focal'!
Athènes!
Horla!
sidère!
notre île!
Léthé!
beauté!
bardo!
bordé!
d'Orphée!
vilain!
petit!
Mashuk!
ô vieux midis...
ô dionysies...
cornes d’abondance...
tout doux...
tout doux...
tout doux...
tout doux...
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Le Saule Paris, France
Le Saule is a french record label created in 2008.
Le label Le Saule est né à Paris en
2008 de la rencontre d'artistes revendiquant une chanson libre, à la fois exigeante et populaire. Depuis 8 ans, Le Saule n'a cessé d'ouvrir toujours plus grand le champ de la chanson en accueillant d'autres artistes, d'autres langues, d'autres musiques, et d'affirmer encore davantage son besoin de liberté.
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