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Coucouville

by Philippe Crab

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    Voici Coucouville, septième ligne de fuite en forme d’album. Coucouville chante en langues crabiennes tout le chemin vers Coucouville. Coucouville surprend le tropisme de l’avant-chanson, fait tinter la vibration de l’imminence, assiste au déploiement du tout premier ramage, chatouille l’immensité du désir liminaire. C’est le bardo de la chanson, l’avant-scène dans la pleine lumière. Coucouville annonce Coucouville, et puis nous y voilà, Coucouville est née, Coucouville court après Coucouville :

    ..dans la coucouville vous entendrez onze cancions volubilisant à corps perdu selon la bienheureuse prodigalité des oiseaux. La chanson y restera bien sûr cette petite barque légère qu’on connaît mais elle découvrira (c’est un roman d’apprentissage) qu’elle peut aisément transporter les assemblages les plus conséquents, les plus inconséquents. Aucun mot ne lui fera peur, elle ne se refusera à aucune multiplicité mélodique. Le frêle esquif sans peine embarquera un océan, comme jadis le petit poucet mit l’ogre dans sa poche.

    L’aile sera le support des nuées, l’invincible armature du ciel.

    Un origami plié dans les quatre dimensions de l’espace-temps s’envolera vers la cinquième.

    Epinglé dans ses constellations (la Lyre et le Cygne), Orphée contera au Petit Renard ses considérables sidérations.

    Guitares et voix préparées, contrebasse frottée au pinceau à rechampir, caisse claire de pot de peinture, percussifs regrets de percluses solives, salves de bendirs cueillies à froid, vaillant petit balafon saltusien, primes cuicuis d’un appeau jouvenceau, orphéon de trompettes et clarinettes ensorceleuses de marcassins, toc-toc du pic-vert contrapunctant celui de deux pongistes musicomanes lancés dans un long échange sous les frondaisons des robiniers, des ormes et des érables champêtres, puis des milliers de prises, puis des milliers de pistes : ainsi va Coucouville

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1.
Grand Totem 03:49
c'est un jet c'est un saut c'est un sot de sujet c'est le jet d'un puceau un grand totem un grand totem de particulier un grand totem un artificier : je je je je est un sourcier qui fouaille le ciel qui vise anamnèse (to)thème anthème anthèse selon Jean Tortel larme de limier âme de limaille surgir au cimier et que tout s'en aille aïe aïe non non non un grand totem un grand totem de particulier un grand totem un artificier : un homme apparaît plus simple appareil âprement s'abstrait et jette au soleil son exaucement je salue nuées je hèle Origène je prends la semaine au ciel des Idées dé dé non non non c'est un jet c'est un saut c'est un sot de sujet c'est le jet d'un puceau
2.
Coucouville 04:32
sésame baies de myrte graines de pavot feuilles de menthe pour de lointaines sur le bleu velours court une flamme en soie vermeille soufre embrase un innocent babil premier de corde à sauter l'hippogriffe s'éveille puis le funambule perd le fil mé ta phore : le comos promène un mutin hilare aux abords de la vieille Athènes branle-bas labial logorrhée les furies cavalent Mercure échaudé stimule Hercule le vide est enclos dans la plus véloce des balles Cupidon brûlé fait la bascule mé ta phore : la lune de miel galbe son quartier pour charmer le flot torrentiel tout doux tout doux doux… convolons à Coucou-les-nuages les oiseaux sifflent d'heureux présages drillantes cohortes des villages… âge… âge... volons à coucou les nues convolons à coucou les nues convolons à Coucou-les-nuages sésame baies de myrte graines de pavot feuilles de menthe pour de lointaines verbum affolé calvaire de bibliomane qui plonge ses lignes dans le Styx du songe-fontaine s'est viciée la claire manne et la chanson déborde de Ptyx mé ta phore : bibelot bancal abolis Kairos et Sirius éteint son fanal tout doux tout doux doux tout doux doux doux tout doux doux doux doux tout doudoudoudoudou tout doudoudoudoudoudou tout doudoudoudoudoudoudou tout doudoudoudoudoudoudoudou sésame baies de myrte graines de pavot feuilles de menthe pour de lointaines hyménées dans les nuées de Coucouville
3.
Focalisateur 02:38
ô vieum' ! ô dion' ! cornes d'ab ! ô vieum' ! ô dion' ! cornes d'abon ! cornes d'abon ! cornes d'abon ! ah bon ? je suis un focalisateur à midi badent les silences dans le bois qu'éreinte l'ardeur Pan rechigne aux correspondances héron cygne tortue et chien tout est frappé d'insignifiance Orphée bafouille un air ancien puis l'arche muette s'avance ô vieum' ! ô dion' ! cornes d'ab ! ô vieux mi ! ô diony ! cornes d'abon ! cornes d'abon ! cornes d'abon ! ô vieux midi ! ô dionysies ! ô cornucopie ! nue copie ! nue copie ô ! qui siphonna la profondeur ? inanes reflets, hiéroglyphes sur le plan d'eau, miroir trompeur Pan s'entiche de logogriphes ô vieum' ! ô dion' ! corne d'ab ! ô vieux mi ! ô diony ! cornes d'abon ! cornes d'abon ! cornes d'abon ! ô vieux midi ! ô dionysies ! ô cornucopie ! nue copie ! nue copie ô !
4.
poids-plume sapience - pioncez, pensées ! Perséphone aux Champs-Elysées le paraclet passant dans les houppiers ne visite que les ramiers soi-plume patience, sapées mes pen sées - ligoté langue lourde malhabile raide inutile poteau un chèvre-pied qui grommelle puis trébuche les sabots dans le gruau Absalom ! Absalom ! mes enfants tissés de mots Absalom ! Absalom ! vous me trahîtes tantôt ô qui se gausse, ô qui se gausse ? qui moque mes ô ? qui se gausse, ô qui se gausse ? qui moque mes ô ? le jardin triomphe jusqu'aux nuées volubiles billevesées le jardin s'élance sans hésiter intime de l'illimité tout le jardin s'élance vers les nu ées eh eh eh l'éloquence végétale est issue de la fiente molle d'un oiseau collusion : plumes et feuilles, deux ramiers enfantent dessous les rameaux Apeiron ! Apeiron ! je te défierai tantôt Apeiron ! Apeiron ! le houblon gonfle mes mots ô qui se gausse, ô qui se gausse ? qui moque mes ô ? qui se gausse, ô qui se gausse ? qui moque mes ô ? un jeu de patience, infini loto Paraclet coiffe le chaos soi-plume vacance du cogito merle moque dans le hameau sous la chapelle de Saint-Julien du Sault sot sot sot poids-plume ça, c'est comme je le dis soi-plume pa, c'est comme je le dis
5.
Coucou 00:51
...volons à... coucou-les.... convolons à coucou-les-nuages…
6.
Bois de V 08:02
dans le bois de V, focalisateur regonfle la bulle d'un phylactère horla ourdi du for intérieur démon quarantenaire cogite, arpenteur, à l'heure de Pan souffre sous l'ardeur de la brasière Zénith ou Mitan aux poings de fer blanc écrase sa lumière hostile est l'allée, stylée, la ! hostile l'allée elle est ! hostile est l'allée, la futaie protège adonc : y plonger, démon familier le suit apeuré, en fin de cortège chemine un chèvre-pied ce faune adorait les nymphes naguère en d'autres midis il aurait chanté de la morsure à son sein, le mystère aujourd'hui il se tait (ô nymphes, regonflons des souvenirs divers) Nous, troupeau épars, sermonne autophore redoublons d'efforts pour nous rassembler quand vibreras-tu, petite mandore ? peste pasteur accablé ; vaporisation de mon phylactère au bois miniature, en ce milieu point de primesautier, de crépusculaire, loin des frontières, loin du flux d'Elseneur en la matinée juniale, loin du pimpant azur dessous lequel un faussaire, un Protée forgeait un dédale pur... loin du soir nuptial, fouillant l'onde obscure impudiquement, le vieux prétendant rubicond mettra sa grosse figure dans l'extrême occident ! l'extrême occis dans l'extrême oxydant l'extrême Oc ci-dans ? six dents ? si dansent cygnes centrifugues ? ce signe sans tri fugue ? vaporisation/centralisation la frêne-canne cadence héron ton long guet perché les naturalistes cueillent sur un tronc une tortue les joggeurs pistent, penchés la maîtresse du molosse les orbes d'un essoufflé sur tes tuteurs, en silence le comestible amendé de Floride fait statue musquant l'air de leurs fragrances peut-être va m'envoyer sur les Minimes, l'immense rêveur aux rives fiché d'une ondée de canidé une proie pétrifiée par deux amoureux abouchés son groß Argos dévoyé Orphée plonge en son reflet qui chipote sa pitance meilleures seront ses feuilles ce mien basilic regard pour un jeu de patience se peut-il que je le rosse ? dans le bois de V, focalisateur regonfle la bulle d'un phylactère horla ourdi du for intérieur démon quarantenaire… mashuk s'en va-t-en guerre mironton mironton mirontaine mashuk s'en va-t-en guerre ne sait quand reviendra ne sait quand reviendra dans le bois de V dans le bois de V
7.
Le V 02:25
Comprecor vulgus silentum vosque ferales deos et Chaos caecum atque opacam Ditis umbrosi domus Tartari ripis ligatos squalidae Mortis specus. supplicîs, animae, remissis currite ad thalamos novos le v nous sidère (nous sidère) il zérogre il bée nioque avant l'hiver - lumière petit poucet sabbabababat de brumaire (de brumaire) essaim photophore (phore) plongeant dans la vovovorace ouverture du V Chaos caecum ! chaos caecum ! distance ! roule caverne immense ! nos mains pariétales se posent sur l'abîme ! chaos caecum ! caecum ! vacance ! ce centre nulle part partout me circonfère ! mordue la matière (la matière) atome a boulé tout va à Wolo l'eau l'eau (avalées les vanités) un astre à la gueule (à la gueule) ERRRRrèbe fidèle (dèle) rapporte la bababalle aux mains de sa Majesté Chaos caecum ! chaos caecum ! distance ! roule caverne immense ! ce centre nulle part partout me circonfère ! chaos caecum ! caecum ! vacance ! nos mains pariétales dessinent sur l'éther !
8.
Eléattitude 03:11
elle elle est elle était elle est ailée elle est ailée ah ! elle est ailée hâte elle est éléate elle est éléate l’île elle est immobile : elle est passades, filez avec les étés au beau milieu du Léthé sous la nue labile va Mnemosyne fidèle il n’est pas de hâte elle est immobile elle est éléate l’île elle elle est elle est hâte aile éléate elle est éléate elle est notre éléate elle est notre île elle est immobile : elle est distances, ruez dans l’illimité au beau milieu du Léthé l’infini à quai : l’humble lande de l’idylle il n’est pas de hâte elle est immobile éléate ainsi soit-elle elle est ailée elle est éléate
9.
Chaode 04:34
soudain chaos m’est apparu parfaitement clair et distinct sous le soleil rien n’est ancien des ondes cordillère, et le Léthé, indien l’enfant lance les dés et s’enfuit en riant l’enfant lance les dés et s’enfuit en riant je : soi-dit en passant - suis au cœur du kairos Ariane est ficelée par Zagrée-Dionysos soudain le chaos se déploie prolixement inéluctable modalité du vivant plus que jamais : le BDV : un labyrinthe pourquoi cet âne brait : « je suis ta seule absinthe ! » pourquoi cet âne brait : « je suis ta seule absinthe ! les mots n’ont pas de bras et tu es chocolat ! le phénix exaspère un brûlant célibat ! » ? un cygne alambiqué plongeait dans son reflet d’Orphée cependant que Narcisse involué s’éperdait dans les yeux pétroliers des canards (le rivage agité par la queue des têtards) (le rivage agité par la queue des têtards) une île est apparue fomentée des abîmes l’Atlantique grondait sous le lac des Minimes parfaitement apparu chaos m’est soudain rien n’est soleil ancien et clair sous le distinct s’enfuit lance l’enfant en riant et les dés cordillère et l’indien des ondes le Léthé cordillère et l’indien des ondes le Léthé au coeur du je soi-dit suis en passant kairos par Zagrée ficelée Ariane est Dionysos
10.
Bleu Velours 02:42
sur le bleu velours court une flamme en soie vermeille soufre embrase un innocent babil premier de corde à sauter l'hippogriffe s'éveille puis le funambule perd le fil mé ta phore - le comos promène un mutin hilare aux abords de la vieille Athènes branle-bas labial logorrhée les furies cavalent Mercure échaudé stimule Hercule le vide est enclos dans la plus véloce des balles Cupidon brûlé fait la bascule mé ta phore - la lune de miel galbe son quartier pour charmer le flot torrentiel verbum affolé calvaire de bibliomane qui plonge ses lignes dans le Styx du songe-fontaine ils ont vicié la claire manne et la chanson déborde de Ptyx mé ta phore - bibi ! bibi bibelot ! mé ta phore - bibelot bancal abolis Kairos et Sirius éteint son fanal
11.
Bardodo 06:07
Maître Corbeau fit un vilain petit coin ! Vilain petit coin-coin ! Vilain petit canard devint cygne blanc Orphée sidérant de sa Lyre d’Or le Petit Renard ?? Bardodo ? Barde, un présage ! poids-plume sapient soi-plume patience l’imminence d’un ramage houle l’océan vacant du silence L’or dolent d’Eldorada ? rado Bordées d’impaires paroles s’en vont lourdement d’une parabole verser au V leurs oboles tandis que le vent Paraclet rigole L’ordadalie d’Odnalra ! nalro Orphéemashuk au B, Shuk au BD, Shuk au BDV mashuk au fil de l'eau veille son imago les ondes d'Ophélie dodelinent selfie bercé d'un friselis birbe-nymphe un visage loge un aréopage et valsent les bibis maître machoucas, drense ! métamorphée, patience ! par ton dernier fredon tu deviendras chanson ...Orphépiphanie ?? Dermatoglyphe ? un dédale ! Sabir en passant Horla fantastique ! Bibi hèle une animale : Griffon, Valraven Chèvre-pied branlant Soi-plume patient Paroles-musique ?? De ma faiblesse, hippogriffe fidèle dada sois la plume et frôle l’énigme du logogriphe du BDV à Saint-Julien du Sault - Le barde du Bardo a dé bobobordé ! poids-plume! babil! totem! focal'! Athènes! Horla! sidère! notre île! Léthé! beauté! bardo! bordé! d'Orphée! vilain! petit! Mashuk! ô vieux midis... ô dionysies... cornes d’abondance... tout doux... tout doux... tout doux... tout doux...

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Voici Coucouville, septième ligne de fuite en forme d’album. Coucouville chante en langues crabiennes tout le chemin vers Coucouville. Coucouville surprend le tropisme de l’avant-chanson, fait tinter la vibration de l’imminence, assiste au déploiement du tout premier ramage, chatouille l’immensité du désir liminaire. C’est le bardo de la chanson, l’avant-scène dans la pleine lumière. Coucouville annonce Coucouville, et puis nous y voilà, Coucouville est née, Coucouville court après Coucouville :

..dans la coucouville vous entendrez onze cancions volubilisant à corps perdu selon la bienheureuse prodigalité des oiseaux. La chanson y restera bien sûr cette petite barque légère qu’on connaît mais elle découvrira (c’est un roman d’apprentissage) qu’elle peut aisément transporter les assemblages les plus conséquents, les plus inconséquents. Aucun mot ne lui fera peur, elle ne se refusera à aucune multiplicité mélodique. Le frêle esquif sans peine embarquera un océan, comme jadis le petit poucet mit l’ogre dans sa poche.

L’aile sera le support des nuées, l’invincible armature du ciel.

Un origami plié dans les quatre dimensions de l’espace-temps s’envolera vers la cinquième.

Epinglé dans ses constellations (la Lyre et le Cygne), Orphée contera au Petit Renard ses considérables sidérations.

Guitares et voix préparées, contrebasse frottée au pinceau à rechampir, caisse claire de pot de peinture, percussifs regrets de percluses solives, salves de bendirs cueillies à froid, vaillant petit balafon saltusien, primes cuicuis d’un appeau jouvenceau, orphéon de trompettes et clarinettes ensorceleuses de marcassins, toc-toc du pic-vert contrapunctant celui de deux pongistes musicomanes lancés dans un long échange sous les frondaisons des robiniers, des ormes et des érables champêtres, puis des milliers de prises, puis des milliers de pistes : ainsi va Coucouville

credits

released April 26, 2024

Coucouville a été enregistré et mixé entre juin 2022 et mai 2023, à Paris et à Saint-Julien-du-Sault, hameau de Vauguillain.

Philippe Crab : paroles-musiques, arrangements, mixage, illustrations, guitares, basse, synthés, piano, percussions, pipeau, balafon, choeurs, chant.

Jean-Daniel Botta : arrangements, chœurs, percussions, contrebasse, balafon, ping-pong.

Cléo : clarinettes, chœurs innombrables, innombrables illustrations

Joseph : trompettes, chœurs

Manon : chœurs éléatiques

Franck Lemonde : déclamation latine et choeurs sur Le V

Harris Newman : mastering

...et Le Saule pour les multiples écoutes et les salutaires ajustements.

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Le Saule Paris, France

Le Saule is a french record label created in 2008.

Le label Le Saule est né à Paris en 2008 de la rencontre d'artistes revendiquant une chanson libre, à la fois exigeante et populaire. Depuis 8 ans, Le Saule n'a cessé d'ouvrir toujours plus grand le champ de la chanson en accueillant d'autres artistes, d'autres langues, d'autres musiques, et d'affirmer encore davantage son besoin de liberté. ... more

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